Quelle relation est-ce que je choisis ?

Quelle relation à l'autre est ce que vous voulez ? Comment est-ce que vous pouvez apprendre positivement d'une relation ? Quelques pistes sont proposées dans ce post.

LA RELATION SEREINE

Catherine Coker

1/8/20253 min temps de lecture

2 silhouettes d'amis, un homme tient un appareil photo
2 silhouettes d'amis, un homme tient un appareil photo

L' Autre me parle t-il de moi au delà de tous les mots ? Une vision des incontournables de la psychologie revisitée

Une porte ouverte sur la pleine sérénité : des relations paisibles et l'accueil de la Vie

L'autre est-il un reflet de moi-même ?

Carl Yung a parlé de l'effet miroir. Par cela, il évoquait le fait qu'aucune rencontre n'était hasardeuse et que nous pouvions utiliser autrui comme un reflet de nous-même. Il me semble* qu'il n'évoquait pas seulement le fait que l'Autre nous ressemble. Il parlait aussi de la possibilité qu'autrui nous renvoie notre opposé. De ce point de vu la, l’autre, comme nous-mêmes, sommes des images vivantes qui nous informons respectivement de qui nous sommes.

En tant qu’espèce, en tant qu’homme ou femme, en tant que race ...

Que faire d’autre de ce reflet et quelle réflexion déclencher ?

Lorsqu'une action, une attitude, une parole d'une autre personne nous heurte d'une quelconque façon, la question que nous pouvons nous poser est : pourquoi ?

" M'arrive t-il de ressembler à cette personne dans les tendances qui me dérangent ici ? "

Si oui, alors une philosophie d'ouverture d’esprit ou de curiosité mentale est de vous dire : " ne juge pas cette personne parce que si tu le fais, tu te juges toi-même ".

Si non, si rien de cette autre personne ne me rappelle quoique ce soit de moi, alors il y a une autre question à méditer : " est-ce que j'ai tendance à faire, adopter, vivre, souhaiter son contraire ? " Et " est-ce que cela me satisfait, ou bien préférerais-je ressembler à cette personne ?". Les réponses à ces questions nécessitent d'être honnête pour qu'elles puissent servir votre croissance en paix intérieure.

Ainsi, « connais-toi toi-même » devient ce que permet la rencontre des autres.

Connais toi-même est, en résumé, le rôle que peut jouer cette idée de miroir de Jung : se découvrir et s'apprécier.

Mais je ne pense pas qu'il faille s'interroger davantage, sans risquer de placer toutes les rencontres dans le mental au lieu de les accueillir dans le cœur. Nous ne sommes pas faits pour nous dissocier d'autrui et le tenir à distance comme simple objet d'observation, si ce n’est pour quelques minutes, disons méditatives. Notre mental a vite fait de qualifier les choses en "moi, je suis mieux ou moins bien que l'autre" .

Qu'une autre personne soit semblable ou dissemblable de nous-même n'a fondamentalement pas d'importance. Seuls, les conséquences que ces constats peuvent avoir sont importantes.

Sur un plan sociétal, elles portes le germe du racisme , de l’homophobie ...

Sur un plan individuel, elles fournissent un support au respect de soi et d’autrui.

Pour être plus précise, définissons les éléments qui floutent les frontières entre ressemblance et dissemblance.

- La notion de ressemblance a une limite dès lors que nous avons admis que chaque être est unique en terme personnel, tout comme subtil, énergétique et de cheminement. (podcast "un métier, un chemin de vie, une signature)

- Quant au constat d’une ou plusieurs dissemblances, il a aussi une borne à ne pas dépasser. En effet, se sentir différent peut nourrir le développement de l’ego, nous gonfler d’orgue.il et de fierté d’être mieux que l’autre, et alimenter l’erreur d’information puisque le jugement de dissemblance est subjectif. Même si le constat de différence émane de l'observation, le mental a vite fait de qualifier les choses en "moi, je suis mieux ou moins bien que l'autre"

Alors, certes un miroir est offert par la rencontre mais non-jugement et ouverture à soi-même sont primordiales.

Ces deux qualités relationnelles renvoient au conseil si connu : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse »En observant autrui sous l’angle de la différence, tout comme sous celui de la similitude, nous nous fourvoyons. Si autrui était un autre nous-mêmes véritablement, il ne nous viendrait jamais à l'idée de le juger en étant dérangés par ses propos, façons d'être ou de faire. Il ne nous viendrait même pas l’idée de l’observer. En effet, il nous suffirait de nous observer nous-mêmes. Nous l'accueillerions simplement et l’aimerions comme nous-mêmes.

Finalement, c’est ce dont il est question : l’amour et le respect de soi-même.

Quand ils sont présents,, le regard que nous posons sur une rencontre change considérablement et seule, La Présence d’autrui occupe l’espace, le l’instant, le mental ...C’est ainsi que la Pleine Sérénité s’exprime. Toujours un face à face entre la Vie et la Vie, la vie et un autre de ses reflets.

AcAcAÎ (ACcueillir, ACcepter, AImer), non jugement, amour de nous-mêmes et fraternité s’imposent. Pour conclure, je formule le vœu d’une création harmonieuse par les échanges. Puisse notre rencontre, vous et moi, au travers de ce site au moins, faciliter ce cheminement ...

Bonne continuation